Base de la Rébellion, lieu inconnu, Alberta, Canada
18 janvier 2014
-Lâchez votre arme! lança l'homme qui avait tué le second de Richard Leblanc.
C'était un grand gaillard assez costaud, blond et avec un air vaguement asiatique. Il avait une cigarette à la bouche. Le chef de la Rébellion laissa tomber son pistolet sur la table et leva les mains en l'air. La présidente comprit qu'il s'agissait d'un bandit rival de la Rébellion.
-T'es qui, toi? demanda Richard.
-Qu'est-ce que tu penses, je suis un agent secret chinois, évidemment, répondit-il d'un ton sarcastique.
-Que viens-tu faire ici, idiot?
-Eh ho, le p'tit comique, c'est moi qui pose les questions. Tu acceptes de me donner la Présidente ou tu veux mourir?
-Te donner la présidente! Mon œil!
Le Chinois blond, vexé par la remarque raciste et méchante du bandit, l'abatit d'une rafalle de mitrailleuse. PARAPAPAN!!!
-Venez, Mme la Présidente, dit-il en soufflant une bouffée de fumée. Nous retournons au QG.
Bien que méfiante à l'égard de ce sauveur plutôt suspect, elle le suivit vers la sortie. Elle n'avait d'ailleurs guère d'autre choix. Dans le couloir, le Chinois blond la poussa pour la faire avancer. La Présidente en profita pour passer à l'action: elle feignit de trébucher, mais en tombant elle se retourna et arracha son arme des mains de son ravisseur.
-On n'est pas en Chine, niaiseux! Je suis la présidente, du Canada!!!
PAN! Le Chinois Blond, atteint à l'épaule, s'étala sur le sol. La Présidente réfléchit rapidement. Sa situation était critique. Elle entendait des gens arriver, sans savoir s'ils étaient amis ou ennemis. Dans une pièce voisine, elle vit un téléphone sur un bureau. Elle appela le SCRS.
-Garage Wood bonjour, que puis-je faire pour vous? dit une voix d'homme.
-Agente C244565. Je suis à la base de la rébellion. Pouvez-vous me localiser et envoyer des renforts?
En effet, la Présidente était en fait une agente qui avait pris la place de la présidente de la Canadian Petroleum Company (CPC). Depuis le mois de septembre 2013, la Présidente attendait que la Rébellion l'attaque, ce qui semblait très probable. Grâce à cela, le SCRS avait quelqu'un dans la place et pouvait faire arrêter les bandits sans mettre en danger la vraie présidente.
-Oui. Je vous mets en priorité numéro un.
-Parfait, répondit la présidente. Je vous quitte, je dois me défendre. Ne vous inquiétez pas, ma situation n'est pas critique. Salut.
Et elle raccrocha.
Elle jeta un coup d'œil dans le couloir, et vit trois hommes armés jusqu'aux dents qui arrivaient.
La suite... ici!
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