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Appartement de la Présidente, Ottawa, Ontario, Canada
13 juillet 2014
La Présidente était en train de jouer avec Liam et Florence. Elle leur apprenait à jouer aux échecs.
-... et donc, ce coup s'appelle la prise en passant. Maintenant, que va-tu faire, Florence?
-Je vais...
Un grincement de porte se fit entendre. La caporale Dalpé se cacha avec son fusil derrière la table de cuisine, car il n'y avait aucune doute: c'était Gilbert et sa complice qui tentaient de récupérer les enfants. Leur stratégie, plutôt improvisée, était celle du mat de Boden: La Présidente allait les empêcher d'avancer au-delà du mur, alors que la caporale, les prenant à revers, les obligerait à reculer.
Cependant, cela ne fonctionna pas, car lorsque les deux bandits passèrent le coin du mur, Liam, qui voulait continuer à jouer, accrocha le fusil de la Présidente, qui tomba par terre. Les bandits purent ainsi arriver et braquer leurs armes sur la Présidente.
-Haut les mains!
La Présidente fut obligée d'obtembérer. Cependant, elle savait que sa soeur d'armes allait intervenir. Elle essaya de gagner du temps.
-Que voulez-vous, bande d'idiots, dit-elle pour les vexer.
-Donnez-nous les enfants, Mme la Présidente.
-Pourquoi les voulez-vous? Pourquoi je vous les donnerais?
-Parce que ça apprendra à Pierre Laroche à ne pas dénoncer ses anciens alliés, et parce que sinon, vous allez mourir dans d'atroces souffrances.
-Ouais, ouais, ouais, c'est ça, vous m'aviez dit la même chose quand vous m'avez capturée, à Edmonton. Et ce n'est pas du tout ce qui s'est passé.
-Oui, mais là, vous n'avez personne pour vous sauver.
-Cause toujours!
-BON, ÇA SUFFIT! HAUT LES MAINS!
La suite... ici!
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