Joey lisait le journal du jeudi pour se relaxer avec son bon
café et son poisson quand il entendit à la radio : « Nouvelle express, un
hélicoptère américain s’est écrasé sur la berge Sud du lac Malagouin. On a retrouvé
un homme gravement blessé dans l‘engin. Il est en route vers l’hôpital dans un
état critique et on craint pour sa vie. Une équipe est sur… » Notre
pêcheur ferma la radio aussitôt, prit le téléphone et appela quelqu'un.
— Martin…
— Je sais, mon vieux, je suis déjà sur les lieux. Toi, va
voir le blessé, il ne faut surtout pas qu’il meure.
Sur ce, son ami raccrocha aussitôt.
— Et merde, se dit Joey, je n’ai presque plus d’essence, je
voulais avec sortir avec Jasmine et je ne suis pas vieux.
Arrivé à l’hôpital, il rentra dans le bâtiment, demanda
la chambre de la victime de l’atterrissage forcé. La responsable lui indiqua la
salle en lui avertissant qu’il n’était pas disponible. Il y alla quand sans
écouter la dame. Quand il entra dans la chambre, on lui demanda de sortir et
d’attendre dehors. Il sorti en grognant et s’assit sur le banc le plus près en
disant : «Encore de longues heures à attendre. Il attendit quatre heures
avant que Martin s’assît à côté de lui.
— Alors, ça va? Tu viens d’arriver?
— Tu me niaises? Tu veux dire que je pouvais
attendre chez moi pendant quatre heures avant d’arriver ici!?!
— Bah, oui, pourquoi?
Joey prit Martin par le col, puis le souleva en le brassant.
— J’ai fait quatre maudites heures à attendre!
— Calme-toi, tu vas me faire vomir.
— Je m’en vais, il faut que je rattrape le temps perdu. ET
NE M’APPELLE PLUS JAMAIS LE VIEUX!!!
— Mais…
Mais Joey était déjà parti de l’hôpital. Martin vomit
ensuite par terre.
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