La Présidente: Retour en grâce (Partie 20 et fin)

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Base du SCRS, Ottawa, Ontario, Canada
20 juillet 2014

   -Félicitations, Adjudante-maître Chénier, dit le major-général Duguay. Maintenant, vous êtes transférée à la section A, sous les ordres du lieutenant général Boudreau. L'état-major pense que vos actes de courage et votre sang-froid lors du kidnapping des enfants de Pierre Laroche vous font mériter cette promotion. Alors je vais tout de suite vous le présenter.
   Toute contente, la Présidente répondit:
   -Oui, merci, mais je pense qu'on s'est déjà rencontrés.
   -Oui, en effet, dit le lieutenant-général en entrant. Ce n'était pas le même genre de situation, toutefois. Mais bon, il faut laisser le passé derrière soi et regarder l'avenir.
   La situation de la Présidente avait beaucoup évolué en quelques jours. Alors que depuis qu'elle avait tiré sur le Chinois blond, un agent secret... chinois (!) qui voulait l'aider, elle était en disgrâce. Cependant, sa conduite admirable lorsqu'elle protégeait les deux jeunes enfants lui avait permis de regagner le soutien de ses supérieurs.

   Elle avait été promue au grade d'adjudante-maître. Elle était maintenant dans l'unité la plus prestigieuse du SCRS.
   -Je suis heureux de vous accueillir dans mon unité. Vous nous serez d'une grande utilité dans la lutte contre la Rébellion, car bien qu'on ait démantelé la plus grande partie du réseau, notre travail n'est pas fini.
   -Oui, en effet. Je ferai de mon mieux pour vous aider.
   -Maintenant, je voudrais vous présenter quelqu'un à qui, je crois, vous devez des excuses. Passez dans la pièce suivante.
   La Présidente obtembéra. Dans la pièce se tenait un homme au visage asiatique et aux cheveux blonds.
   -Vous! Euh... Mais... Que faites-vous ici? bégaya la Présidente.
   -Eh bien, je voulais juste vous dire que je ne vous en veux pas. Ce sont les risques du métier, vous savez. Et tout le monde peut faire une erreur, dit le Chinois blond.
   -Merci. Sans rancune? demanda-t-elle en lui tendant la main.
   -Sans rancune, dit-il en la lui serrant.

FIN

La Présidente reviendra pour d'autres aventures...